Parce qu’il n’y a pas que la bière, Ark et moi-même avons décidé de nous lancer dans une partie collaborative (a.k.a. Bloodlines) de Dwarf Fortress. Dwarf Fortress, c’est un jeu de nains qui construisent et mécaniquement se font détruire. Pour y jouer à plusieurs, on fait chacun un an puis on donne la sauvegarde à son voisin dès lors que l’hiver arrive.
J’ai commencé la première partie dont voilà le compte-rendu.
Cette expédition partait bien. Alks, le leader, avait réussi à convaincre les gens de la gran’ville qu’il était temps de partir vers de nouveaux cieux (ou de nouvelles caves) afin d’y construire une nouvelle brasserie qui pourrait satisfaire les besoins importants de notre civilisation en alcool.
Le lieu était parfait : de beaux saules dans une petite plaine traversée d’un cours d’eau paisible, et surtout un beau flanc de montagne dans lequel piocher.
Nous nous sommes vites installés. La première chose est bien entendu le confort : on commence par creuser une pièce où dormir. Puis on enlève toutes les rampes d’accès le long de notre entrée pour être sûr que les clients à venir pour la brasserie ne passent que par un seul chemin. Plus pratique.
Dès lors, c’est le moment d’installer la brasserie. Bazoo creuse, maniant masse et pioche d’un geste expert. Et nous voilà sitôt avec une ébauche de brasserie :
En haut, le couchage collectif et quelque stockage. En bas, de quoi faire pousser notre orge et notre brasserie. Bon on commencera plutôt par de la mycobrasserie parce que pour l’instant on a que des champignons pour brasser.
Sitôt installé, on fait également le choix de construire rapidement des cages. Les bannis se multiplient, mieux vaut être en capacité de les arrêter.
Il est temps de s’attaquer à des chambres digne de ce nom que alks décida de creuser plus profondément. L’été était déjà là.
Bazoo quant à lui décida de râler en prétextant qu’on pouvait bien dormir dans le dortoir et se lança plutôt dans l’excavation d’un endroit où construire sa propre brasserie, par dépit.
En creusant tout ça, chance !
A nous le fer ! Tous les gens s’affairent, certains construisent, d’aucuns creusent, d’autres bougent des choses, Ark bêche et bine, l’Hermine brasse. Tous sauf un qui ne glande rien :
Les choses sont bien faites, notre chef glandeur se voit obligé d’accueillir, en ce 22/05/178 une caravane de migrants !
Peu après, les migrants découvrent le corps d’un chiot mort. Apparement il aurait été piétiné par des licornes. Nous aurons leur peau.
C’est le moment où les choses s’emballent. L’Hermine se plaint qu’on lui demande de brasser mais qu’il a plus de bouteilles.
Aiseant, quant à elle, s’énerve contre les licornes et décide d’y loger quelques coups d’arbalète. Elle envoie du pâté :
Y a qu’à voir dans quel état elle laisse cette licorne inattentive :
De son côté, N.Master s’en fout bien et passe son temps à faire des pots. C’est son côté Patrick Swayze :
C’est alors que la caravane de marchands accompagnés de notre liaison vers la gran’ ville arrive :
Vu qu’on est partis un peu vite par la soif alléchés, nous avions oublié d’emporter suffisament de semence pour préparer notre orge et notre malt. On leur demande d’en rapporter la prochaine fois :
Quant à eux, ils nous demandent des couronnes et des instruments de musique entre autre. Z’ont pas compris le principe d’une brasserie je crois.
Une seconde vague de migrants arrive peu après, suivie par l’hiver.
Après cette première année, notre brasserie prend forme.
A l’extérieur, un petit mur sur lequel on fera grimper du houblon, et enterré, notre brasserie (qu’il faudra sans doute agrandir), notre chambre froide en bas, et le dortoir en haut.
Juste en dessous, quelques modestes ateliers pour fabriquer deux trois bricoles, cintrer des tuyaux, bref, pour le pratique. On y voit de quoi faire deux trois trucs en bois mais également s’amuser avec le fer qui traîne :
En dessous de cette zone, notre zone de stockage pour les matières premières
Et enfin, que serait une brasserie sans un endroit où comater et son bar ? Le voici :
C’est à présent à Ark de faire l’année 2. On vous tient au jus.
La suite chez Ark, donc !